Interviews

Meet the Seynators | Ying-Huei Chu, Product Manager

Découvrez les professionnels et les humains qui se cachent derrière Seyna ! Aujourd'hui, nous rencontrons Ying-Huei Chu, Product Manager

Seyna - Meet The Seynators - Ying-Huei Chu, Product Manager

Ying-Huei, Seyna a la chance de t'avoir comme Product Manager depuis plus de six mois. Pourrais-tu commencer par te présenter en 3 mots ?   

Flexible, Efficace, Empathique.

Flexible dans le sens où j’ai tendance à plus me focaliser sur l’objectif que le moyen de l’atteindre. J’essaie de comprendre où je veux arriver et je vois le chemin qui me paraît le plus pertinent. Je ne m’enferme pas dans des routines ou manières de faire. 

Efficace parce que plutôt pragmatique. Si on prend l’exemple du weekend entre amis, en général, je suis la première à prendre le lead pour cadrer les transports et l’hébergement.

Enfin, empathique pour ma capacité à me mettre dans la peau de mon interlocuteur mais aussi pour me projeter. Cela peut être un scénario, une situation, un problème, une discussion … je pense avoir une “imagination assez réaliste”.

‍‍

Ton plus beau souvenir professionnel ? Chez Seyna ou non…

Cette notification qui m’annonçait qu’on venait de signer notre premier crédit Defacto par l’intermédiaire de Qonto. A cette époque, j’étais la première recrutée pour lancer le département Product. On était partis de rien. Le projet consistait à pousser notre service de credit-as-a-service, en nous intégrant directement aux opérations de la néo-banque. 

Partir de zéro pour atterrir un service aussi compliqué qu’un crédit 100% digitalisé, de surcroît souscrit via un intermédiaire… c’était un beau moment de fierté collective !
‍‍

Qu’est-ce qui t’a décidée à rejoindre Seyna ?

Jusqu’alors, j’étais toujours la première membre d’une équipe Product. Ca m’intéressait de rejoindre une équipe plus structurée avec des collègues experts qui pourraient me challenger et m’aider à grandir encore plus rapidement. 

Sinon, j’aimais la dimension un peu ésotérique de la mission. De manière générale, je suis attirée par les problématiques B2B un peu obscures et ultra techniques. 

Créer un SaaS qui transformera l’expérience de souscription et la gestion des polices pour les professionnels de l'assurance, ça ne lance pas d’énormes débats à un dîner. Mais sur une industrie qui vaudra $7.5 trillards USD d’ici 1 an, l’impact est potentiellement énorme. 

J’ai été séduite par l’ambition du projet et de la vision.

Qu’est-ce que tu aimes le plus en tant que Product Manager chez Seyna ?

J’aime la curiosité que requiert le poste. Celle qui permet de se plonger à fond dans un sujet aussi technique et complexe. Sur des projets de cet acabit, ma conviction est qu’on ne fait rien si on n’a pas un vrai goût pour le terrain. Il y a une telle variété de sujets, de structures, d’irritants, de systèmes d’informations, de décideurs, etc. qu’il est impossible de l’aborder sur le plan théorique. 

C’est là qu’une méthode solide rentre en jeu. Commencer petit et efficace, itérer, recommencer. Un réflexe qui se perd parfois également est de toujours questionner le statu quo. Peu importe le succès de vos concurrents, il faut toujours challenger et valider vos propres hypothèses.

Pour mener cette réflexion, un des ingrédients les plus importants que j’ai appris à valoriser est l’engagement des équipes engineering. Chez Seyna, on a de la chance d’avoir des équipes très expertes et très impliquées. J’entends par là que la conception se réalise avec toute la squad. On discute sans arrêt des irritants, de l’UX, des technologies adéquates… et c’est une vraie force.

Les qualités que tu recherches chez des co-équipiers ? Et quelle est la valeur chez Seyna à laquelle tu es la plus sensible ?

Je dirais la proactivité, le perfectionnisme, et la résilience. 

Pour ce qui est de la proactivité, j’en parlais à l’instant, je pense qu’il est primordial que tous les membres de l’équipe se sentent investis de la même mission. De ne pas être dans une dynamique de simple exécution. Je trouve sain d’attendre de tous les membres d’équipes d’avoir et défendre des convictions. 

Pour le perfectionnisme, on ne peut juste pas faire sans. On parle de produits financiers avec des implications importantes pour l’activité des utilisateurs. Entre la régulation, la protection des données, et les enjeux business, faire les choses à moitié n’est pas une option. Je suis donc assez sensible à ce goût de l’effort et cette intensité qu’on arrive à sortir en équipe sur les derniers mètres.

Enfin la résilience, parce que personne ne peut nous expliquer comment exécuter quelque chose qui n’existe pas. On cherche à inventer un nouvel usage, une nouvelle manière de travailler à l’échelle d’un des secteurs les plus conservateurs qui soit. On n’y arrivera que si on arrive à maîtriser nos efforts et garder le cap sur la durée. 

Donc pour la valeur Seyna, je vais dire “Insanely Helpful”. Dans ce type de projet, on est tous amenés à faire “un peu plus” que ce qui serait raisonnable. C’est le deal qui vient avec l’aventure.

Ton plus beau moment d’équipe chez Seyna à date ?

Le “Go” d’Allianz pour déployer le parcours de souscription Seyna Sell sur leur programme PERi. Seyna avait 4 ans d’existence, 3 depuis le lancement de sa technologie, et venait de signer la première marque d’assurance au monde avec ses 12 milliards € de CA et 5 millions de clients. 

Ca fait forcément quelque chose …
‍‍

Un super-pouvoir ? Ce qu’on te dit faire mieux, et plus vite que les autres.

Ça fait écho à l’efficacité que je mentionnais au début de notre échange mais je prends vite des décisions. Toutes mes décisions suivent le même schéma : prise de distance, rappel de l’objectif, arbitrage. Ce n'est pas toujours une bonne chose mais je pense que ça évite quand même quelques cheveux blancs. Il n’y a rien de plus fatigant que de ne pas prendre de décision.
‍‍

Ce que tu fais hors du travail qui t'aide le plus sur le plan professionnel ? (Routine, activité extra-scolaire, engagement caritatif, etc.)

Apprendre des langues. A date, je peux travailler sur des sujets techniques en mandarin, français, anglais, et italien. Adopter une langue, cela va au-delà de s’approprier une grammaire. Chaque langue vient avec son imaginaire, ses expressions, ses exceptions, … Ça permet de se confronter sans arrêt à de nouveaux prismes et gagner en nuance. Je trouve ça hyper édifiant.

Enfin, pour quelqu'un qui envisage de rejoindre notre équipe, quels conseils lui donnerais-tu ?

Si cette personne ne vient pas du monde de l’assurance, je l’inviterais à être patient(e). (Rires) C’est un secteur très humain dans lequel, en dépit de ce que certains peuvent imaginer, il y a une vraie dimension de protection derrière les sujets. 

En revanche, on est sur des temps longs. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on crée un nouvel usage qui ne peut que se faire sur la durée.

Le dernier contenu qui t’ait poussé à agir ? (Film, article, podcast, discussion, etc.)

Je dirais le podcast "Acquired" sur Visa. C’est incroyable d’avoir réussi à créer un réseau bancaire sur une industrie si conservatrice. J’étais très inspirée par la vision qu’ils ont réussi à construire et leur capacité à activer les bons leviers pour motiver tout un secteur à se mettre en marche. Je le recommande. 

Dans la même thématique